Les autorités de la transition ont déclenché une lutte contre la vente et la prolifération des médicaments contrefaits. Ce jeudi 15 septembre marque la date butoir de l’arrêt de la vente de ces produits jugés mauvais pour la santé.

Du côté de la Cour de répression des infractions économiques et financières, le Procureur est ferme et catégorique sur l’interdiction de la pratique. Aly Touré prévient que toute personne que se livrera à la vente de « faux » médicaments, à compter de ce 15 septembre, sera traduit devant sa juridiction et jugée.

« En conséquence et en application des dispositions de l’article 1er, alinéa 3 de l’ordonnance numéro 007, en date du 10 décembre 2021, portant création, compétence, organisation et fonctionnement de la CRIEF, ainsi que les articles 52 et 55 alinéa 1, du code de procédure pénale, tout contrevenant sera interpellé, entendu sous procès-verbal et déféré au parquet de la CRIEF et jugé conformément à la loi. »

Le combat contre la prolifération des médicaments non agréés n’est pas chose nouvelle en Guinée. Dans le temps, des campagnes d’identification et de fermeture des boutiques de vente et de pharmacies non agréés ont été menées. Force est de reconnaître que l’activité continue encore au su et au vu de tout le monde.

Ib’n KABA