Les faits se sont produits ce jeudi, Foudeing I, un quartier de la commune urbaine de Dabola. Aye Keïta, femme vivant dans un foyer polygame a été blessée par sa coépouse, à l’aide d’un couteau.
A en croire les explications de la victime, rapportées par nos confrères de Mosaïqueguinée Guinée, une histoire de jalousie serait à la base de cet acte. Dame Aye confie que sa coépouse a même émis l’intention de lui ôter la vie et que c’est grâce à l’intervention de tiers a été sauvée.
« Ma coépouse est en désaccord avec mon mari. Ce dernier a avoué qu’il ne l’aime plus. Étant la première femme au foyer, mon mari avait acheté une moto pour moi bien avant son mariage avec ma coépouse. Maintenant, ce matin, quand j’ai fini de préparer, j’ai surpris ma coépouse en train de dire à la jeune sœur de mon mari que si je sors avec ma moto aujourd’hui qu’elle va la détruire. Elle disait que mon mari m’a donné de la dépense et l’a privé elle. Ensuite qu’elle va me poignarder. Je n’ai rien dit. Pendant que je m’apprêtais pour aller vendre mes bonbons, contre toute attente, elle s’est saisi d’un couteau et d’un petit pilon. Elle voulait me surprendre avec. C’est mon petit garçon qui m’a alerté en disant maman m’a marâtre a pris le pilon contre toi. Dès que j’ai regardé par derrière, elle a jeté le pilon contre ma moto. Quand j’ai voulu sauver la moto, elle a sorti le couteau et ma blessé au cou. J’ai cherché à me défendre en retirant le couteau de ses mains. Pendant la dispute, j’ai réussi à saisir la lame du couteau et au cours du tiraillement, elle m’a sérieusement blessé au poignet. Il a fallu le secours des gens pour s’interposer entre nous et me sauver la vie. Automatiquement, j’ai déplacé un taxi moto pour aller me plaindre à la gendarmerie. Arrivée là-bas, je suis tombé par terre et je me suis évanoui. C’est ainsi qu’ils m’ont envoyé à l’hôpital pour des soins. Ma coépouse a dit à qui veut l’entendre qu’elle me suis jusqu’à ce qu’elle me tue », a-t-elle raconté.
Aux dernières nouvelles, la présumée auteure est mise aux arrêts et se trouve dans les locaux de la gendarmerie. Les services compétents annoncent l’ouverture d’une enquête.
Ib’n KABA