Alors que des menaces de restrictions de libertés sont dénoncées par le FNDC en Guinée, la sortie du président de la haute autorité de la communication HAC a suscité beaucoup de questionnement sur les velléités de faire taire la presse en Guinée. Boubacar Yacine Diallo a tout de même tenu à rappeler les médias sur leurs responsabilités.

Dans sa sortie à la RTG, le président de l’instance de régulation des médias a invité les médias a plus de responsabilités. Selon lui, il y a des journalistes qui se rendent coupables plusieurs erreurs. Il invite les professionnels de médias à donner la parole aux bonnes personnes dans les différentes missions. « Nous invitons les hommes de médias à plus de responsabilités pour en finir avec les dérives notées dans le secteur. Il y a des journalistes, eux-mêmes qui commettent des dérapages mais il y a aussi des auditeurs qui interviennent notamment dans les émissions interactives. Il faut leur donner la parole, mais ne pas quand même permettre à ceux qui veulent mettre de l’huile sur le feu de le faire, parce que la Guinée est une est indivisible et elle doit être préserver. ».

L’ancien journaliste a aussi interpelé les patrons de médias. Il profite de l’occasion pour regretter les violences contre les journalistes en Guinée . « Je voudrais, au nom de la Haute Autorité de la Communication, engager la responsabilité des patrons de médias, des associations de presse pour que les dérapages constatés cessent. C’est l’occasion de déplorer les violences souvent faites aux journalistes injustement. Ce qui ne doit pas se faire et nous le condamnons.»

Cette sortie est jugée par les acteurs du secteur, comme une menace de la liberté de la presse. Pour rappel, en 2022, la Guinée a gagné 25 places dans le classement international de la liberté de la presse.

 Arabiou Barry