Le président de la CEDEAO a affirmé avoir réussi à convaincre le CNRD, sur une transition de 24 mois. Le pouvoir de Conakry ne confirme pas cette information. Il indique que les échanges avec l’organisation sous-régionale doivent porter sur le contenu de la transition.

Une question de durée ne devrait pas être l’important dans le cadre d’une transition selon le Gouvernement guinéen. Pour les autorités, il faut d’abord se mettre d’accord sur le contenu.

« À quoi ça sert de se mettre d’accord sur une durée si ce que nous voulons mettre en place n’est pas adapté à celle-ci ? », s’interroge le porte-parole Ousmane Gaoual Diallo sur RFI, avant d’estimer que  les discussions que la Guinée mène avec la Cédéao et ses partenaires portent, et doivent porter, sur le contenu de la transition.

Pour ce qui est du contenu de la transition, Ousmane Gaoual avance trois points, dont la mise en place d’un corps électoral qui nécessite selon lui, un délai minimum de 24 mois, la révision des textes constitutionnels et enfin la rectification institutionnelle, rapporte le tabloïd français.

Pendant ce temps, le FNDC et certains partis politiques exigent un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Ils se sont lancés dans une démarche de manifestations de rue, malgré l’interdiction par les autorités de la transition.

Ib’n KABA