Le Front national pour la défense de la constitution a écrit à la Haut-Commissaire des Nations-Unies aux Droits de l’Homme et le Procureur de la Cour Pénale Internationale, sur la situation guinéenne. Dans la correspondance la plateforme porte des accusations graves contre les autorités de la transition.

C’est par le biais de ses avocats basés en France en l’occurrence Maître William BOURDON et Maître Vincent BRENGARTH que le front a fait parvenir un courrier à la Haut-Commissaire des Nations-Unies aux Droits de l’Homme et le Procureur de la Cour Pénale Internationale.

La plateforme qui a farouchement lutté contre le 3e mandat reproche à la junte “une situation alarmante des droits humains en Guinée, l’instrumentalisation de la justice pour intimider les acteurs de la société civile et des partis politiques, des arrestations arbitraires de membres du FNDC et une confiscation des droits et libertés des citoyens”.

Plus loin, les avocats affirment dans leur correspondance : ‹‹ Nous observons une constante dégradation de l’Etat des droits fondamentaux en Guinée, dont la liberté d’expression. Le retard mis par la junte militaire à permettre une véritable transition démocratique s’accompagne d’un durcissement autoritaire qui contraste avec les annonces qui avaient été formulées ››.

Cette plainte intervient à 48 heures d’une manifestation projetée par le FNDC. Pour l’heure, le Gouvernement n’autorise aucune manifestation en Guinée.

Arabiou