Thomas Boni yayi ainsi que le président en exercice de la CEDEAO ont mené des discussions avec les autorités guinéennes sur la conduite de la transition. Une série de rencontres et d’échanges qui n’a connu la moindre participation des acteurs essentiels de la classe politique guinéenne.
Un état de fait qui ne laisse pas l’ANAD indifférente. L’alliance politique qui a voulu porter Cellou Dalein Diallo au pouvoir, décèle un manque de bonne volonté des missionnaires.
« l’ANAD a tout le temps souhaité qu’il y ait un médiateur pour la crise guinéenne. Et ce médiateur est venu en Guinée, il a rencontré les partis qui sont retissants au cadre de dialogue et les autorités. C’est un peu toto parce qu’il n’a pas fait une communication, c’est difficile de se prononcer la dessus. Nous voulons un cadre de dialogue inclusif. Tout compte fait, il a rencontré le G5, les autorités de la transition, les ambassadeurs de la CEDEAO. » nous a confié Dr Diao BALDE.
« Le médiateur dans sa démarche en Guinée n’a pas rencontré les forces vives de la nation et la société civile. L’ANAD demande un cadre de dialogue transparent et reste toujours ferme sur leurs points de revendications » dixit le politique qui poursuit « il faut qu’on discute sur le chronogramme de la transition, les organes de gestion des élections et tout le processus de la transition. Il faut qu’on discute sur nos points de revendications et qu’il ait un consensus autour de ça. Il n’y a pas de légitimité, c’est un moment d’exception. »
Une solution?
Pour sortir de cette crise, il faut créer un cadre de dialogue, un cadre où tous les acteurs représentatifs sont inclus et peuvent discuter sur tous les problèmes guinéens sur la base des expériences et sur la base des vécus , pense Dr Diaw BALDE.
Alhassane