Le chef de Gouvernement de la transition appelle les forces vives à dialoguer. Mohamed Béavogui a lancé une invitation à tous les acteurs. Le RPG-AEC pour sa part, pose des conditions à sa participation. L’ancien parti au pouvoir a émis un certain nombre d’exigences, parmi lesquelles, la libération de Kassory Fofana et cie.
Nous vous proposons ci-dessous, les conditions préalables énumérées par le RPG-AEC.
1. La libération totale des cadres de notre obédience politique incarcérés à la maison centrale par des mandat-dépôts sans faits constitués,
2. L’arrêt des persécutions et interpellations des leaders, acteurs de la classe politique et de la société civile, de tout bord, ainsi que de toute autre menace à leur encontre durant la période de la transition,
3. L’implication sans équivoque du Médiateur de la CEDEAO dans ledit dialogue afin de favoriser le rapprochement des points de vue et l’adoption d’un programme consensuel à établir sur un chronogramme accepté de tous, un fichier électoral, un code électoral et une loi sur la CENI,
4. L’examen bienveillant des confits de propriétés entre I’Etat et les citoyens « que nous considérons également comme gage d’un climat social apaisé pour la réussite de la transition ».
Le Premier ministre avait invité les forces à une rencontre ce vendredi. Hier jeudi, Mohamed Béavogui a informé que ce rendez-vous est reporté et a indiqué que ce report s’explique par la « volonté exprimée du CNRD et du Gouvernement, de mobiliser l’ensemble des acteurs » autour de la table du dialogue, pour « une transition inclusive et apaisée ».
A rappeler que le RPG-AEC avait en avril dernier suspendu sa participation aux assises nationales, dénonçant l’arrestation « arbitraire » de certains responsables du parti. Il avait annoncé s’abstenir de prendre part à tout autre cadre de dialogue.
Ib’n KABA