Les autorités de Bamako, ont décidé de se retirer du G5 Sahel et de sa force militaire anti-terrorisme. A travers cette décision, le pays exprime son opposition au refus qui lui est opposé pour l’exercice de la présidence de cette organisation qui regroupe également la Mauritanie, le Tchad, le Burkina Faso et le Niger.

L’annonce a été faite ce dimanche, à travers un communiqué de la présidence malienne qui précise que le Mali « se retire de tous les organes et instances du G5 Sahel, y compris la force conjointe ».

Le Gouvernement malien proteste contre le refus qu’on lui oppose pour occuper la présidence de cette organisation régionale. Il « rejette fermement l’argument d’un État membre du G5 Sahel qui avance la situation politique interne nationale » comme argument contre le Mali.

Engagé dans un bras de fer diplomatique avec la France, le Mali mentionne dans son communiqué de retrait que « L’opposition à la présidence du Mali est liée aux manœuvres d’un État extra-régional visant désespéramment à isoler le Mali ».

Cette situation intervient alors que le Mali est visé par une batterie de sanctions prises par la CEDEAO, vis-à-vis des démarches de la junte malienne.

Organisation régionale, le G5 Sahel ou « G5S » est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité. Il a été créé lors d’un sommet en 2014, par cinq États du Sahel : Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad.

Ib’n KABA