Le Gouvernement guinéen à travers son porte-parole a réagi ce lundi, à l’ultimatum donné à la Guinée par la CEDEAO. Sur la question, Ousmane Gaoual Diallo n’a pas été tendre envers l’organisation sous-régionnale. Affirmant que les menaces de sanctions de celle-ci ne font peur à personne, le ministre estime que la CEDEAO n’est plus une institution au service des populations.

« Ce qu’il faut savoir la Guinée en tant que membre fondateur de la CEDEAO n’a jamais remis en cause sa volonté de continuer à siéger dans cette organisation sous-régionale. Maintenant chacun doit accepter de jouer son rôle et je pense que la CEDEAO depuis un certain temps s’est détournée de l’objectif d’être une institution au service des populations et de plus en plus elle apparaît aux yeux de l’opinion publique ouest-africaine comme une organisation au service de quelques chefs d’État et cela ne marchera pas. La Guinée prendra les décisions lorsque le moment viendra, pour assumer aussi bien son indépendance et sa volonté de renforcer la coopération dans le respect mutuel des uns et des autres, c’est très important. Ça ne fait peur à personne, un État ne doit pas agir sous le coup de la peur », a-t-il déclaré dans l’émission Mirador.

A rappeler que l’ultimatum de la CEDEAO est relatif à la présentation d’un chronogramme de la Transition, par les autorités guinéennes. Il expire ce lundi. Reste à voir quelles décisions prendront les chefs d’Etat ouest-africains face à cette position du CNRD et d’y Gouvernement de transition.

Ib’n KABA