Depuis son arrivée au pouvoir suite à un coup d’Etat le 5 Septembre 2021, la junte militaire guinéenne, peine à présenter un chronogramme qui fixe la durée de la Transition. Malgré l’ultimatum donné par la CEDEAO pour la présentation d’un calendrier, le CNRD n’abdique pas.

Intervenant chez nos confrères d’RFI, le ministre secrétaire général et porte-parole de la présidence de la République, Colonel Amara Camara, à demander à la CEDEAO de ne pas résumer les problèmes des pays Ouest-Africains, « à l’organisation des élections ». Avant de rappeler que la fixation de la durée de la Transition « relève du Conseil national de la transition (CNT) ».

À l’entame, le Colonel Amara Camara tient à préciser à la CEDEAO, « qu’on ne peut pas résumer les problèmes de nos pays à l’organisation des élections ». Plus loin, il déclare que dès les premières heures de la prise du pouvoir, « des concertations ont été organisées. L’ensemble de la classe politique et des forces vives de la nation a été consulté. Il en est sorti une Charte de la transition ».

Pour ce qui est de la durée de la transition, le porte-parole de la présidence de la République, précise que « conformément à la charte de la transition, c’est un travail qui relève du Conseil national de la transition (CNT). Bien que nous soyons un régime issu d’un coup d’Etat militaire, nous voulons respecter le principe de la séparation des pouvoirs et donner à chacun le rôle qu’il doit jouer dans la transition pour que nous parvenions à une solution normale. Pour nous, le problème de la Guinée va au-delà des élections ».

Aïssatou Djibril