Alors que certains leaders de la classe politiques « jugent inopportunes », les assises nationales prévues le 22 mars prochain, Bah Oury, président de l’UDRG considère que « ce n’est pas inutile ». Le leader politique suggère par contre que l’initiative soit accompagnée par des « actions concrètes ».
À l’entame, le leader de l’Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée explique qu’« Il y a deux dynamiques qui sont parallèlement en cours. Il y a les assises qui vont démarrer le 22 mars, mais il y a également la mise en place du cadre de dialogue ou du cadre de concertation qui est en train d’être ficelé puisque, c’est à partir d’aujourd’hui que le ministère de l’administration du territoire va rencontrer les différentes coalitions ».
Indiquant que ces assises prévues pour la fin du mois de mars ne sont pas inutiles, Bah Oury suggère toutefois, de les accompagner par des actions permettant de rassurer la population.
« Il avait été dit que les questions essentielles notamment la durée de la transition fera l’objet d’une concertation ou d’un accord entre les forces vives et le CNRD (…). Ce qui est fondamental, quand les gens acceptent de s’écouter, se parler, moi je considère que ce n’est pas inutile. Ce n’est pas inutile d’organiser des assises, mais il faut accompagner cela par des actions concrètes qui permettent de rassurer la population et tous les acteurs », a-t-il déclaré dans l’émission Mirador.
Pour renchérir, l’ancien ministre de la réconciliation affirme que ce qui est entrain d’être fait « va dans le sens de la remise en force de l’ordre constitutionnel de manière apaisée et concertée ».
Aïssatou Djibril