Dans la composition du CNT, l’ANAD n’a bénéficié que d’un seul siège alors qu’elle s’attendait à avoir quatre. Le Président de l’UFDG et de l’ANAD continue d’exprimer sa déception et sa colère vis-à-vis de cette répartition faite par les nouvelles autorités. Cellou Dalein Diallo dit ne pas être content et fait une mise en garde.
« Le rapport portant répartition des 15 sièges a été déposé au ministère de l’administration du territoire pour dire qu’on a trouvé un large consensus. Par la suite, on a constaté beaucoup d’autres groupes ont gardé des sièges. A l’ANAD, il ne nous restait qu’un seul siège sur les quatre. On n’a été déçus. Les militants de l’UFDG et de l’ANAD sont déçus. On n’est pas du tout contents… », a-t-il déclaré ce samedi, à la reprise des activités au siège de son parti.
Poursuivant dans la même lancée, l’ancien challenger d’Alpha Condé martèle qu’il y a une nécessité de se parler avec les autorités. Il assure que la coalition qu’il dirige est prête à participer à la réussite de la transition, mais prévient qu’il n’accepteront pas « n’importe quoi ».
« Il faut qu’on continue la lutte. Il est important qu’on vous demande de rester mobilisés. On s’est battus ici pour le respect de la constitution et des lois de la République, on ne peut pas accepter que la transition soit dévoyée… L’UFDG et l’ANAD ne l’accepteront pas. Nous sommes prêts à apporter notre contribution au succès de la transition, mais on ne pourra pas accepter n’importe quoi… Nous avons passé pratiquement 11 ans à manifester pour le respect de la loi. Que Dieu nous préserve de nouvelles manifestations. Ce n’est pas notre vocation. Mais il faut qu’on se parle ». Des propos rapportés par nos confrères de Visionguinee.
Ib’n KABA