L’Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD) vient de se prononcer sur les « 100 jours du CNRD ». Dans une déclaration rendu publique ce jeudi, elle a fait une analyse de la transition en cours et formulé des requêtes à l’endroit de la junte.
L’UFDG et ses alliés bien que félicitant le CNRD, pour les actes posés, déplorent « l’absence d’un cadre de dialogue et même de tout dialogue entre le CNRD et la classe politique».
Parlant de la durée et la mission de la transition, l’ANAD indique que « La mission de la transition et sa durée ainsi que le statut de l’OGE font actuellement l’objet de beaucoup de spéculations », avant de placer : « Toutes ces questions devraient être discutées au sein du dialogue politique à l’effet de trouver un consensus. À titre d’exemple, l’ANAD, les Partis politiques membres du FNDC, à savoir L’UFR, le PEDN et le MODEL ont proposé une transition de 15 mois. D’autres Partis ont recommandé des durées plus longues alors que la CEDEAO fixait un délai de six (6) mois pour la durée de la transition. Il aurait été souhaitable, dans le cadre d’un dialogue politique inclusif, de confronter les arguments qui soutiennent les différentes positions pour tenter de trouver un consensus national. »
Après avoir énuméré ce qui pourrait paraître des manquements, le camp de Cellou Dalein Diallo fait des recommandations au CNRD.
« Compte tenu de ce qui précède et considérant que la transition est un processus de nature éminemment politique, l’ANAD demande au CNRD : de créer un cadre de concertation afin de lancer le dialogue politique ; de diligenter la mise en place du CNT ; d’accepter la désignation par la CEDEAO d’un médiateur/facilitateur intègre pour aider à aplanir d’éventuelles divergences internes, et à jouer le rôle d’intercesseur de nos préoccupations auprès de la communauté internationale. »
Ib’n KABA