Intervenant ce vendredi, dans l’émission les « Grandes Gueules », le Président de l’UDRG est revenu sur les législatives controversées de mars 2020, qui se sont tenues en même temps que le référendum constitutionnel qui a abouti au 3e mandat. Bah Oury a laissé entendre que plusieurs partis qui s’étaient réservés au départ, voulaient participer à la dernière minute, à ces élections.

« Beaucoup voulaient aller à la dernière minute aux législatives, c’est parce que, on leur a plus ou moins fermé la porte. Ils se connaissent. Beaucoup de partis à la dernière minute, si les portes étaient ouvertes, seraient allés. »

Par ailleurs, la Charte de la transition prévoit que les membres du gouvernement et ceux des institutions dissoutes ne peuvent être désignés au CNT. Bah Oury estime que disqualifier dans la course au CNT, ceux qui sont allés aux législatives et qui ont siégé à l’Assemblée nationale dissoute, est « injuste ».

L’opposant assure que le seul mal de ces derniers aura été d’avoir participé à l’élection avec un « fichier électoral corrompu ». Il affirme que « le référendum s’est greffé à la dernière minute, à la date du scrutin des législatives » et pour lui, « ceux qui sont allés aux élections présidentielles ont plus de responsabilité » dans la question du 3e mandat.

Ib’n KABA