Dès ce mercredi 4 août, le prix des produits pétroliers passe à 11 000 GNF, soit une augmentation de 2000 GNF sur le litre qui était fixé à 9 000 GNF. Tout en expliquant les causes de cette augmentation, le ministre des Hydrocarbures a souligné que si le gouvernement n’avait pas pris en compte la dimension sociale, le prix du litre « aurait pu aller jusqu’à 12 000 GNF ».

Intervenant dans l’émission Mirador ce mercredi, Diakaria Koulibaly affirme que cette augmentation s’explique par le niveau du baril à l’international.

« L’augmentation qu’on a en août, on aurait pu la faire depuis le mois d’avril. Dans les pays voisins, au Sénégal, au Mali et en Côte-d’Ivoire, les prix ont augmenté depuis le mois d’avril. Ils sont à un niveau de prix qui est complètement supérieur à 11 000 GNF. »

Pour le patron du département en charge des Hydrocarbures, le gouvernement a fait un effort et a pris en compte la dimension sociale du prix, sinon, indique-t-il : « On aurait pu aller jusqu’à 12 000 GNF. Renseignez-vous sur les prix en Côte d’Ivoire et au Sénégal, vous verrez que le gouvernement a encore fait un effort. Et lorsque vous regardez la structure, on continue encore à perdre de l’argent légèrement. Il y a la réalité économique, mais à côté de la réalité économique, il y a la réalité sociale. On marie les deux pour trouver la médiane sinon 11 000 GNF, c’est encore un prix inférieur par rapport à l’affiche internationale ».

Aïssatou Djibril