Malgré la décision de leur fermeture, plusieurs boîtes de nuit continuent encore d’ouvrir aux clients. Face à ce refus de certains tenanciers des lieux de loisirs, la police a tenu à rappeler qu’elle ne manquera de traduire les auteurs en justice.

La fermeture des lieux de loisirs, est l’une des mesures édictées par le Président de la République, dans le cadre de la lutte contre la pandémie. Le constat révèle que depuis quelque temps, la décision peine à être respectée. Des gestionnaires de boîtes de nuit, ouvrent leurs établissements pour accueillir les clients.

Au vu de cette situation, le porte-parole de la police rappelle que « Depuis la promulgation de l’ordonnance numéro 002, il est instruit que toutes les boîtes de nuit doivent être hermétiquement fermées. Il en est de même que les boîtes américaines. C’est partout où il y a un confinement et les gens sont entre les quatre murs. »

Le commissaire Boubacar Kassé se veut ne manque pas de prévenir que toute personne qui sera prise dans cette désobéissance, sera traduite en justice.

« Celui qui ouvre les boîtes de nuit, si nous l’interpellons, on va le traduire en justice. Il en est de même pour les clients… Il y a d’autres façons de se divertir. Mais c’est un risque pour les uns et les autres de se retrouver en ces lieux ». Des propos recueillis par nos confrères de Gangan TV.

En vigueur depuis près d’un an, l’état d’urgence sanitaire a, à nouveau été prorogé le 28 juillet dernier, pour une période de 3 mois. La décision intervient alors que les autorités sanitaires du pays annoncent une flambée des contaminations et la menace de nouveaux variants « plus dangereux ».

Ib’n KABA