Après le lancement de la première édition du Salon de la Lecture (SALEC), par la structure Kadiak Communication, la formation des candidats devant participer au concours interscolaire et universitaire, a débuté ce samedi 20 mars dans un hôtel de la place. De 10h à 17h, la formation a porté sur le Mind mapping (une méthode facile de résumer un texte) et la technique de prise de parole en publique.

Kadiatou Kaba, coordinatrice du SALEC, qui est une compétition à la base littéraire, inter scolaires et inter universitaire, explique les raisons de cette formation : « On leur a donné des livres depuis le mois de janvier, ça va bientôt faire trois mois qu’ils ont reçu des livres et ces livres, ils doivent les lires et restituer le contenu, devant des membres de jury, alors que ce sont des enfants qui n’ont quand même pas l’habitude de se tenir devant plus de cent personnes, pour parler à plus forte raison, restituer le contenu d’un livre. Donc, pour nous, il est impératif et nécessaire de les outiller pour que cette compétition se passe dans les conditions les meilleures ».

Pour Saïkou Mohamed El khali Camara, formateur en Mind mapping, qui est un outil de hiérarchisation de liens entre les données, dont l’objectif est de structurer et de faire émerger une information, cet échange entre les candidats et lui « était très intéressant parce que les jeunes, ils (candidats) étaient demandeurs, ils posaient des questions, en faite c’était vraiment interactif ».

Quant à Emmanuel Loua étudiant en licence 2 et candidat à cette compétition, « cette initiative, vient à point nommé, dans un pays où la lecture est devenue un sport de combat, pourquoi je le dis, c’est parce que toute personne qui lit, est une personne cultivée et nous remarquons ces dernières années, plusieurs étudiant et élèves on du mal à lire, a avoir l’amour de la lecture. Je pense que cette initiative va permettre à ce que les étudiants puissent s’intéresser mieux à la lecture. »

« Je trouve que l’initiative est bonne, j’ai aimé parce que je constate que nombreux sont les jeunes qui ne lisent pas, ils n’ont pas un certain niveau de culture générale », affirme Fatoumata Diaraye Sakho, une autre participante.

Après l’étape de la formation, s’en suivra celle de la pré-sélection, puis celle de la finale prévue le 11 avril au chapiteau du palais du peuple. A noter que sur les 15 écoles sélectionnées, seulement 5 iront en finale, et sur 8 universités sélectionnées 5 également iront en finale.

Aïssatou Djibril