Le Sénégal connaît une série de violences, depuis l’interpellation le mercredi 03 mars, de l’opposant Ousmane Sonko. Ce vendredi, la tension est montée d’un cran dans le pays. Des échauffourées entre manifestants et forces de l’ordre, des actes de vandalisme et de pillage sont enregistrés. Conduit au palais de la justice, le juge a notifié à Sonko, qu’il est poursuivi pour des faits de « viol et menaces de mort », apprend-on.

Malgré l’interdiction des manifestations, formulée par les autorités du pays, plusieurs citoyens sénégalais, ont pris d’assaut les rues ce vendredi. Il exige la remise en liberté de l’opposition Ousmane Sonko. La situation a très vite tourné en scènes de violences. Des heurts et attaques contre des commerces sont signalés à Dakar et dans d’autres villes.

Sonko, qui a été présenté au doyen des juges dans la matinée, a été informé qu’il est poursuivi pour « viol et menaces de mort ». Sa défense fustige les méthodes et indique qu’elle n’a pas eu accès au bureau du juge, pendant que ce dernier entendait leur client, rapporte RFI.

Pour l’heure, les violences continuent. Les autorités n’ont pas encore établi de bilan. Jeudi dans la matinée, les locaux du quotidien national Le Soleil et de la radio RFM appartenant au chanteur Youssou N’Dour, ont été saccagés par des manifestants. Plus tard, les signaux des télévisions Walfadjri et Sen TV ont été coupés. Le Conseil de régulation de l’audiovisuel, trouvait que ces deux médias faisaient « l’apologie de la violence en couvrant les manifestations ».

Ib’n KABA