22 janvier 2007, il ya de cela 14 ans maintenant, que « 137 guinéens » perdaient la vie et « 1 667 » autres étaient blessées dans des protestations en Guinée, selon un rapport qui avait été publié par les autorités. Les souvenirs de ces événements tragiques, restent encore gravés dans la mémoire de nombreux citoyens. C’est le cas par exemple du Président du parti Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (UDRG). 

Pour Bah Oury, « le massacre du 22 janvier 2007 résonne comme un révélateur de la cruauté avec laquelle les répressions politiques sont opérées en Guinée. Plusieurs dizaines de jeunes gens furent systématiquement fauchés comme des mouches aux abords du Pont Tombo de Conakry ce jour ».

L’opposant politique trouve que le peuple guinéen « est profondément courageux », il affirme que les sacrifices qui ont jalonnés « notre histoire sont nombreux mais jusqu’à présent le but n’est pas atteint. A qui la faute..? Le déficit et la faible qualité du leadership politique expliquent en partie les défaites ».

Toutefois, indique l’opposant « les bouleversements sociaux, les crises et leurs corollaires à savoir la récurrence des répressions barbares sont le fait de la fin d’un cycle politique marqué par la négation des droits de l’homme et de la gouvernance vertueuse. Une nouvelle aube pointe à l’horizon ! »

Saïdou DIALLO