Elhadj Ibrahima Sow, un des détenus à la maison centrale, est décédé le lundi 16 novembre à l’hôpital d’Ignace Deen. La famille du défunt dénonce des faits de « tortures » que leur parent a subis et qui ont occasionné sa mort. Le gouvernement guinéen de son côté évoque un décès des suites de « diabète ».

En réaction à la communication des autorités guinéennes, l’Organisation Guinéenne de Défense des Droits de l’Homme et du citoyen, n’a pas hésité d’apporter un démenti. 

« Les traces des sévices qu’on a trouvé sur le corps, ça ce n’est pas Covid-19, ce n’est pas diabète. Donc, il (Thierno Ibrahima Sow ndrl) a été torturé et mort s’en est suivie », a affirmé ElHadj Mamadou Malal Diallo, vice-président de l’OGDH, lors d’une conférence de Presse tenue ce vendredi.

Cette Organisation de défense des droits humains exige que justice soit faite sur cette affaire « et qu’une enquête impartiale nous révèle ce qui a été fait. Si le gouvernement cherche à se justifier, c’est parce qu’il se sent coupable ».

Ehadj Ibrahima Sow avait été mis aux arrêts pendant les récentes violences post-électorales. Sa famille dit détenir les preuves qui justifient qu’il a été « torturé » pendant sa détention à la maison centrale de Conakry.

Saïdou DIALLO