C’est à l’issue d’une réunion tenue ce jeudi, au siège du Parti de l’Action Citoyenne par le Travail (PACT), que le collectif des onze candidats a exprimé son opposition aux résultats provisoires proclamés par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

« Il était question d’échanger sur nos démarches à suivre dans les prochains jours. Nous avons décidé de faire une conférence de presse pour alerter la Cour constitutionnelle sur sa responsabilité à ce stade du processus électoral… La Cour constitutionnelle est le dernier recours dans ce processus électoral. Il est très important qu’elle prenne la mesure de son rôle et de sa responsabilité dans le maintien de la paix, la préservation de la quiétude sociale », a indiqué Dr Makalé Traoré, au sortir de la rencontre.

Poursuivant, celle qui a obtenu 0,72% des suffrages, selon les résultats de la CENI déclare : « Nous attendons sa (la cour constitutionnelle) décision par rapport aux résultats que nous contestons et qui ne correspondent pas à ce qui s’est passé dans les urnes. Nous sommes légalistes. C’est pourquoi, nous restons patients et attendons cette décision de la plus haute juridiction de notre pays ». Des propos rapportés par Visionguinée.

Pour l’élection du 18 octobre dernier, en plus de ces onze candidats contestataires, le Président Alpha Condé était également en lice. Les résultats de la CENI le donnent pour vainqueur dès le premier tour avec 59,49% des suffrages. Son principal adversaire, Cellou Dalein Diallo, qui s’est autoproclamé « victorieux », le lendemain de la tenue du scrutin a obtenu 33,50%.

La crise post-électorale que vit la Guinée a déjà fait plusieurs victimes et des dégâts matériels importants.

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