Après une journée très agitée qui s’est soldée par l’arrestation du Président IBK, son premier ministre et son fils Karim Keïta à Bamako ce mardi 18 août, les mutins ont contraint le désormais ex chef de l’Etat à démissionner de son poste. Cette situation a suscité les réactions de plus d’un sur les réseaux sociaux. Abdoulah Sacko, spécialiste des questions de conflits, n’a pas manqué de faire des propositions de résolution.

Le Président de la Convergence des jeunes et leaders pour la paix  et la democratie (COJELPED), a d’abord fait remarquer que le problème malien est entier et complexe. Et qu’il demande aussi une maturité patriotique au-delà des personnes.

C’est pourquoi estime-t-il que :

« En conséquence, en ma qualité de spécialiste des questions de conflits, s’il m’était donner de conseiller les mutins malins et les maliens en général, j’aurai conseiller les cinq résolutions suivantes: 

1- En respect du prince démocratique, maintenir le Président BK à son poste jusqu’à a fin de son mandat, si cela lui convenait,

2- Mettre en place un gouvernement de technocrate avec 40% pour le Président, 40% pour les forces vives maliennes y compris la diaspora 20% pour les mutins. Ce partage est applicable à la fois au nombre et à la qualité des portefeuilles ministériels et les services.

3- Mise en place d’un organe parlementaire restreint qui prendra en compte le même partage que le gouvernement,

4- Mise en place d’une  commission de réflexion sur la question des zones occupées du territoire National.

5- L’organisation de nouvelles élections législatives dans un délai d’un an. »

Ces propositions interviennent alors que la CEDEAO a demandé le maintien de l’ordre constitutionnel dans le pays de l’ancien président Amadou Toumany Touré.

Saïdou DIALLO