Mardi 18 août 2020, une journée sans doute désagréable pour IBK et ses proches. Le président malien a été arrêté dans la soirée par des militaires, alors qu’il était à sa résidence privée à Bamako, en compagnie du premier ministre Boubou et de son fils Karim. Depuis ce coup de force, la communauté internationale ne cesse de réagir et d’exprimer son opposition aux différentes arrestations menées par les mutins.

Le président de la commission de l’Union Africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, dit condamner « énergiquement l’arrestation du président Ibrahim Boubacar Keita, le Premier ministre et autres membres du gouvernement maliens » et appelle à leur libération immédiate.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a lui aussi abonder dans le même sens. Il a appelé à la « libération immédiate et sans conditions » du président du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta.

De leur côté, la France et les États-Unis ont aussi déclaré suivre avec « attention » la situation et condamner la tentative de mutinerie en cours.

Emmanuel Macron s’est entretenu dans la soirée, avec ses homologues du Niger, Mahamadou Issoufou, de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara et du Sénégal Macky Sall, tous les trois membres de la délégation de la CEDEAO qui s’était déplacée au Mali en juillet dernier pour trouver une sortie de crise, rapporte le quotidien français RFI.

Aux dernières nouvelles, le Président IBK et le premier ministre se trouvent aux mains des frondeurs, au sein de la garnison militaire de Kati, à une quinzaine de kilomètres de Bamako.