Le leader du Parti des Démocrates pour l’Espoir (PADES), Dr Ousmane Kaba, a officialisé le week-end dernier, sa candidature à l’élection présidentielle prévue en octobre prochain.
L’economiste sexagénaire, dans une interview accordée ce mercredi à nos confrères d’Espace FM, a mis l’occasion à profit pour apporter des précisions et répondre à ceux qui estiment que sa candidature va à l’encontre du combat mené par le Front National pour la Défense de la Constitution, plateforme dont-il se réclame encore membre.
« Je n’ai jamais entendu Monsieur Sidya ou Monsieur Cellou Dalein, parler d’inclusion ou d’exclusion du FNDC vis-à-vis d’une élection présidentielle, parce que ça n’a aucun sens. On est en démocratie, chacun est libre (…). Le sujet n’a jamais été formellement débattu au niveau du comité de pilotage du FNDC », a-t-il laissé entendre.
Interpellé sur les propos de Sekou Koundouno, responsable de la planification stratégique du front, qui indique que « tous ceux qui iraient à l’encontre de l’idéal du FNDC seront exclus », Ousmane Kaba en réponse n’a fait aucun cadeau au jeune frontiste. Pour le leader du PADES, Koundouno ne peut parler au nom du front, car indique-t-il, est juste un simple « exécutant », pas une personne qui « commande ».
« Moi je vous dis qu’il (Sekou Koundouno) n’est responsable de rien du tout et il peut pas parler au nom du FNDC que moi je connais. Comment vous pouvez, quelqu’un qui est exécutant dire que c’est lui qui commande. Que quelqu’un se lève pour aller raconter ce qu’il veut, c’est son droit. Mais ne prenez pas ça pour ce que dit le FNDC », a-t-il martelé.
Plusieurs fois ministre, Ousmane Kaba avait été exclu en 2016 du Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG), pour ses prises de position. Depuis plus d’un an, le leader politique se bat au sein du Front National pour la Défense de la Constitution, contre un troisième mandat de son ancien allié politique.
Abdoulaye KABA