C’est une situation curieuse qui a bien pu attirer notre attention. Plusieurs caméras de surveillance ont été installées, fixées à des poteaux de lampadaires, le long de différentes voies principales de circulation dans la capitale. Ces caméras ont une capacité de balayage de 360° nous apprend on.

De Kaloum, à Lansanaya, en passant par Hamdalaye, Bambeto, Kipé, Taouya, Kaporo, Nongo, Lambandji, Wanindara, des caméras sont visibles sur les artères au niveau des carrefours, rond-points ainsi que sur les transversales.

Selon certaines sources, ce projet d’installation émane du gouvernement guinéen, exécuté par le ministère des télécommunications et de l’économie numérique, sous la coordination du ministère de la sécurité et de la protection civile. 

Joint au téléphone, le commandant Mory Kaba, directeur adjoint du service de communication et des relations publiques, du ministère de la sécurité et de la protection civile, nous a indiqué qu’il n’est pour le moment en mesure de se prononcer sur le sujet.

Ce silence assourdissant laisse place à des interprétations à tout va. Une large communication pourrait mieux situer les des populations.

Ces installations ne constituent-elles pas une entrave aux libertés publiques et individuelles? De quelle encadrement juridique bénéficient-elle? Existe-t-il des lois régissant la vidéosurveillance?

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