Dans une interview accordée à un médium français, le locataire du palais de la colombe, Premier ministre, a manifesté sa crainte d’un afflux de malades qui se heurtera à l’incapacité du centre de prise en charge de Donka à les accueillir.
Il a laissé entendre qu’il y a : « Moins d’une vingtaine (de respirateurs artificiels NDLR) pour tout le pays. Et notre système de santé est faible. Un autre exemple : nous avons réquisitionné le principal hôpital du pays, récemment rénové, avec 200 lits ; or nous avons déjà presque 200 malades ! Si cet effectif venait à doubler, on aurait beaucoup de difficultés, et s’il triplait nous serions débordés… Nous avons besoin d’équipements de prévention individuelle, d’équipements de soins, de coopération technique pour les traitements ».
Poursuivant son analyse critique de la situation, le Chef du gouvernement a confié qu’en ce qui concerne l’eau, le gel, le savon, les masques, le stock disponible est loin de satisfaire les attentes. « De l’eau propre je n’en suis pas sûr, mais de l’eau oui, ce qui est une garantie minimale. Et nous avons entrepris des forages. On distribue beaucoup de savon, à travers le volet social du plan de riposte du gouvernement, des gels aussi… Mais c’est loin d’être suffisant. Quant aux masques, comme en Europe, il n’y en a pas assez. Comme vous le savez, l’Etat chinois garde le contrôle de la production. On essaye d’en acquérir, il y a quelques bonnes volontés, mais c’est très difficile. Pourtant je leur dis : Si vous regardez l’expérience mondiale de ces dernières semaines, vous constatez que les masques sont plus efficaces que le confinement » a-t-il fait savoir.
Cette sortie du Premier Ministre Dr Ibrahima Kassory Fofana inquiète plus d’un, au regard de l’explosion à un rythme exponentiel du nombre de cas positifs au nouveau coronavirus (302 malades hospitalisés).
Les regards sont braqués vers le pouvoir de Conakry et son bras armé qu’est l’ANSS pour sortir les guinéens de cet enfer qui a été déclaré sur leur territoire depuis presqu’un mois, jour pour jour.
La rédaction