Beaucoup de tension, de division et de désarroi règnent partout dans le pays, sur la ritournelle nauséeuse « changement de constitution » entre les différents partis politiques. Cela entraîne la perversion de l’idéal démocratique et une frustration au sein du peuple, qui, confronté à des énigmes politiques qui le dépasse.
Depuis quelques semaines, nos fêlures exposées au monde qui ne sont que des divisions idéologiques et ethniques d’une part, entre le gouvernement et le FNDC; et d’autre part, entre le peuple lui même, mettent à l’évidence, l’état désastreux de notre politique sur le concert international.
La réalité est que, nos institutions et partis politiques ont toute l’apparence de la légalité avec l’établissement de forfaitures sur les plans Éthique et politique. L’on ne peut nier ce regain politique. Si ce n’est, comment expliquer que l’ultime choix de l’électeur et l’ultime centre du débat politique gazonnent au tour de : Mon clan, ma tribu, mon ethnie. Et quand, hélas ! Tel candidat, la manipulation devient forcément sa tête de Méduse. Alors, entre le président Alpha Condé, le FNDC, le peuple, qui dit mieux ?
Est-ce que le président Alpha Condé se doterait d’un légalisme rare comme l’ex président malien Amadou Toumani Touré; où est-ce qu’il se doterait à nouveau de la magistrature suprême dans un seul tour de passe-passe, c’est à dire respecter la lettre, mais pas l’esprit de la constitution ?
Pour l’heure, on est là, on attend, et les signes sont mauvais pour l’avenir.

Ahmad Benjamin doukoure
Juriste,
Consultant politique.