Les négociations entre le gouvernement et les autres structures syndicales non grévistes dans le secteur éducatif guinéen se sont poursuivies jusqu’à mardi, 28 janvier 2020. Les derniers pourparlers se sont axés sur le point (2) du protocole d’accord du 10 janvier 2019. Le gouvernement pour une sortie de crise actuelle a signé un nouvel accord avec celles-ci mardi. Un accord dans lequel les propositions de salaires pour l’amélioration des conditions de vie des enseignants ont été faites. Mais le hic est que tout a été paraphé à l’absence du SLECG d’Aboubacar Soumah, meneur de la crise actuelle. Cela risque de compromettre l’avenir d’un tel accord.
Le syndicat dirigé par Aboubacar Soumah, à l’origine de la crise qui assaille l’école guinéenne, exige un montant de huit millions de francs guinéens comme salaire de base pour chaque enseignant par mois, mais discutable. Et en face le gouvernement au terme des négociations le 28 janvier dernier, dans les couloirs du ministère de la fonction publique, a fait des propositions de salaires qui varient entre 1 millions et 1 millions 300 mille francs selon les zones. Ces propositions n’engageraient point le camp d’Aboubacar Soumah. Puisqu’elles ont été soumises au SNE, au SLECG de Dame Kadiatou Bah et la FSPE pourtant non signataires du protocole d’accord du 10 janvier 2019, selon le responsable de la cellule de communication du syndicat gréviste. Ce qui rend incertain l’avenir de ce compromis comme le fait savoir Adrien Gbamy. « Cet accord a déjà échoué. Et puisqu’au sortir de leur négociation, ils ont demandé aux enseignants de Guinée de reprendre les cours aujourd’hui (mercredi). Faites un tour dans les écoles, vous aller voir si les enseignants ont répondu à leur appel ou pas. C’est pour vous dire que l’accord a échoué ».
Le point (2) de l’accord du janvier 2019 dont ont fait allusion, dit que le montant récolté après le processus de recensement du fichier du personnel enseignant, sera reversé sur le salaire de base indiciaire. Tant disque l’accord signé mardi, avec les syndicats non grévistes, fait allusion aux primes. Le SLECG au leadership masculin ne se sent donc pas concerné. « C’est pas un accord qui engage le SLECG qui a signé un protocole d’accord le 10 janvier 2019, au palais du peuple ».
Et puisque le syndicat frondeur a été ignoré par le gouvernement lors des dernières négociations, il faut dire que la grève générale et illimitée déclenchée le 9 janvier 2020, va continuer jusqu’à nouvel ordre, a martelé Adrien Gbamy à qui veut l’entendre.
Yam’s
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