C’est une nouvelle semaine, la troisième, de résistance active et permanente appelée par le FNDC. A l’image des précédentes, boutiques et magasins sont restés fermés sur la route le Prince, les activités paralysées. Seulement quelques véhicules sont perceptibles dans un calme précaire avec pratiquement aucune scène de violence visible sauf dans les environs de Wanindara.
C’est un état de fait qui a suscité la surprise de plus d’un. C’est la preuve de la possibilité de faire des protestations pacifiques dans cette zone très agitée de la capitale, sans tueries, sans destruction. Le Président des jeunes leaders de l’axe pour la démocratie et le développement explique: « C’est ce qu’on a voulu depuis très longtemps, une lutte non violente. Que les gens résistent, mais qu’il n’y ait pas de morts, qu’il n’y ait pas de vandalisme, qu’il n’y ait pas de boutiques saccagées ou qu’on ne s’attaque aux biens publics ou aux paisibles citoyens. C’est notre souhait. Le fait de voir aujourd’hui mardi que la circulation n’est pas dense, c’est une réussite déjà », se félicite Ibrahima Aminata Diallo.
Mais malgré ce sentiment de réussite qu’il affiche, le leader des jeunes de l’axe invite les responsables du front national pour la défense de la constitution à revoir leur stratégie sur le terrain « Il ne s’agit pas de rester à la maison et dire que c’est une résistance active. On ne peut pas appeler à l’action et être passif. Moi je vais profiter pour interpeller l’ensemble de la coordination de revoir la stratégie de cette lutte pour voir comment est-ce qu’il faut travailler encore pour transformer un peu la mentalité des citoyens. Puisque cette lutte que nous menons n’est une lutte du FNDC, c’est une lutte du peuple de Guinée », a-t-il laisser entendre.
Aux forces de l’ordre, Ibrahima Aminata Diallo, demande l’arrêt des tueries pendant les manifestations politiques.
Yam’s
Laissé une réponse