Auteur du très célèbre morceau « Africa by night », l’artiste Jupiter sera en concert dédicace de son album « Faabelan Chapitre I », ce samedi 25 Janvier sur l’esplanade du palais du peuple.
C’est en pleine répétition ce Lundi 20 Janvier, il a accordé une interview exclusive à notre rédaction, sous les mélodies et battements de ses musiciens.

Nous sommes à moins d’une semaine de votre concert dédicace. Dites nous, quelle sera sa particularité ?
Jupiter: en termes de particularité, c’est le premier grand concert de la décennie 2020-2030. C’est aussi le baptême de feu de l’Afro Pop introduit à la musique guinéenne.

L’artiste Lefa du groupe Sexion d’assaut est l’un de vos invités pour ce concert du 25 Janvier. Pourquoi ce choix ?
Jupiter:
La participation de Lefa tout comme celle des autres artistes à mon concert est loin d’être une question de choix émanant de ma personne. Tous ces artistes sont des gars que je connais bien. Et ils viennent pour soutenir Jupiter.
Lefa particulièrement est un grand. C’est quelqu’un que je connais depuis longtemps et qui aime ce que je fais. Il a écouté mon album et il a pété un câble. Il m’a dit voilà je débarque pour ton concert.

Ce concert marque la sortie de votre album. Combien de titres comportera-t-il ? Et pourquoi l’avoir intitulée Faabelan chapitre I ?
Jupiter:
l’album comportera 19 titres avec 5 collaborations (featuring). « Faabalan chapitre I » parceque c’est le chapitre I des raisons pour lesquelles je chante. Chaque album décrit la personne ou l’univers de l’artiste. Moi je suis un « lover » et Faabelan qui signifie « venez à mon secours, venez m’écouter » est mon slogan et ma vie. J’ai expliqué dans l’album en 19 titres pourquoi est-ce que j’ai besoin que les gens viennent à mon secours.

Quelles sont les couleurs de l’album Faabelan chapitre I ?
Jupiter:
c’est un album majoritairement de l’Afro Pop, un peu de RNB, de Trap et un peu de DanceHall.

Quand et comment le public pourra-t-il se procurer du nouvel album ?
Jupiter: l’album sera disponible sur toutes les plateformes digitales dès le jour du concert. Les jours qui suivront, nous mettrons en place des points de vente. Puis nous ferons des distributions directes dans les écoles, universités et les stations de carburants.

Votre concert est prévu à un moment où les tensions socio-politiques sont tendues dans la capitale guinéenne. Cela ne vous fait-il pas peur
Jupiter:
je suis un humain et un guinéen avant tout. Cela m’inquiète tout naturellement. Aujourd’hui tout ce que je peux faire c’est prier qu’il n’y ait rien de grave. C’est aussi apporter une touche positive à travers ce concert et ces artistes qui viennent de l’étranger. Pouvoir apporter quelques heures de joie à ce peuple guinéen. Et si jamais je suis sollicité à faire quelque chose, je le ferai avec plaisir parce que c’est mon pays.

Que pensez-vous de la jeunesse guinéenne ?
Jupiter
: je pense que la jeunesse guinéenne est fougueuse et plein de rêves. Et inchAllah on va tous s’aider à les réaliser mains dans les mains, parce que nous sommes une chaîne, nous sommes un pays.

Jupiter a t-il une petite amie ? Et quand compte-t-il se marier ?
Jupiter:
je n’ai pas de petite amie et je ne suis pas encore marié. Peut-être je la trouverai au concert (avec un grand rire).

Vos avis sur l’univers musical guinéen.

Jupiter: Il y a beaucoup de talents dans l’univers musical guinéen, extraordinairement de talents. Il ne faut juste pas qu’on lâche. Qu’on continue à persévérer.

Quels sont les plans prévus pour la période post-concert ?

Jupiter: la distribution de l’album, une tournée à l’intérieur, une autre à l’extérieur sont les plans prévus après le concert. J’ai des dates au Benin, en Côte d’Ivoire, au Gabon, au Cameroun, et en France qui sont déjà calées. Donc l’année sera vraiment longue.

Précisons que le très attendu clip du Hit « Yèto » a été publié dans la nuit d’hier sur sa chaine officielle YouTube de 20.000 abonnés. L’artiste l’a présenté comme un cadeau pour ses fans, rappelant dans la foulée le concert du Samedi qui sera son baptême du feu dans l’univers des musiques urbaines. Les dés sont jetés.

Entretien réalisé par Abdoulaye KABA