La grève des enseignants du SLECG commence à faire effet dans la capitale. Ce matin ce sont plusieurs établissements privés d’Entag, de Fossidè et de Yattaya qui ont été attaqués par des élèves du public. Des blessés ont été enregistrés notamment au groupe scolaire Hyndaye dans la commune de Ratoma.
L’attaque n’a duré que quelques minutes, mais elle a été d’une violence extrême. Dans la cour du groupe scolaire privé Hyndaye dans la commune de Ratoma, il faut marcher sur les pierres jetées par des élèves du public qui ne cautionnent plus que des élèves du privé suivent les cours, pendant qu’eux constatent depuis le 9 janvier l’absence de leurs enseignants dans les écoles. « Ils nous ont attaqué avec des pierres », déplore Thierno Abdoulaye Barry, proviseur du groupe scolaire hyndaye.
Les élèves étaient en évaluation. Personne n’a eu le temps de finir son devoir, les enseignants non plus n’ont pas eu le temps de ramasser les copies. Dans le bureau du proviseur, dans la poubelle et sur la terrasse de l’établissement, des cotons tachés de sang. « Nous avons enregistré 5 blessés dont 3 gravement blessés » explique le proviseur.
Cet établissement en bordure de la route Le Prince est souvent visé par les élèves du public lors des grève des enseignants du SLECG. Selon le proviseur c’est la troisième fois que des élèves du public les attaque.

Tout est parti du lycée Dr Ibrahima Fofana à Entag dans la commune de Matoto. « Les élèves ont ténu une réunion hier visant à attaquer les écoles » réagit le principal du collège Dr Ibrahima KOUROUMA avant de dire qu’ils ont tenté sans succès de canaliser les élèves. « Vous voyez, les élèves ont arraché le battant du portail »
Ce matin de la T6 à Entag c’était la débandade. Tous les établissements environnants ont été attaqués par des élèves. Les forces de l’ordre sont venues un peu en retard.
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